Vernon. Projet de l'ancien collège César-Lemaître
Les conseillers communautaires ont approuvé, à la majorité, la désignation du lauréat pour le projet d'aménagement de l'ancien site du collège César-Lemaître, à Vernon (Eure).
Ce n’était qu’une simple formalité. Jeudi 15 décembre 2022, en séance du conseil communautaire, les élus de Seine Normandie Agglomération (SNA) ont validé, à la majorité (un seul vote contre), la désignation du lauréat concernant le projet d’aménagement de l’ancien site du collège César-Lemaître, à Vernon (Eure).
Le 9 décembre, lors du dernier conseil municipal de Vernon, une délibération en ce sens avait déjà été votée, cette fois à l’unanimité, par les élus de la commune.
« Proposition financière la plus élevée »
Avant cette désignation, la Ville de Vernon et SNA avaient lancé conjointement un appel à projets en avril 2021. Sur les huit candidatures reçues, deux avaient été retenues.
Elles avaient ensuite été examinées lors d’une commission ad hoc créée pour cela. Des auditions avaient été mises en place et notre choix s’est porté sur le groupement Edifides et Altarea Cogedim qui avait le projet le plus abouti. C’était aussi la proposition financière la plus élevée, 2,675 millions d’euros.
Que prévoit ce projet qui s’étendra sur plus de 11 000 m2 ? L’intégration d’un volet hôtelier de trois étoiles, « qui est un plus au regard des besoins du territoire » ; le développement d’une pépinière d’entreprises qui devrait accueillir entre 30 et 40 entreprises ; des services complémentaires, répartis sur 800 m2, et sur lequel « on travaille d’ores et déjà sur un cabinet médical » ; une conciergerie participative, une micro-crèche intergénérationnelle et la construction d’un parking souterrain de 130 places. 56 % du site sera végétalisé.
Les 40 % restants de la surface seront consacrés à un programme de logements (62 environ) et une dernière partie dédiée à de la résidence adaptée (16 chambres pour les seniors en perte d’autonomie et 42 logements pour les personnes en situation de handicap.
À terme, le projet final prévoit la création de 80 emplois environ.
« C’est un programme souple qui pourra s’adapter à la marge, en fonction de l’évolution des différents opérateurs et des besoins, sans toutefois dénaturer l’esprit global du cahier des charges mis en place », a prévenu l’élu.
Les premiers équipements sont attendus à partir du premier semestre 2025. En attendant, la promesse de vente pourrait être votée lors du prochain conseil communautaire, en mars.